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Chapitre 08 - Théorie de Nicolas Fatio de Duillier

                         Georges-Louis Le Sage

La théorie de Fatio de Duillier / Le Sage est « l’ancêtre » de la théorie des créatons et des vortex.

En effet, l’idée de base des deux théories est la même : postuler l’existence d’entités présentes dans tout l’Univers, se mouvant dans toutes les directions à de très grandes vitesses et expliquant la gravitation.

 

Cependant, la théorie des créatons et des vortex est une théorie qui propose de nombreux concepts, entités nouvelles qui n’existaient pas dans la théorie de Le Sage.

 

La différence la plus importante est que la théorie des créatons et des vortex considère que la matière, les particules matérielles sont constituées uniquement d’ondes qui se propagent dans un milieu appelé OMNIUM plutôt que d’être poussées par des chocs avec des corpuscules comme c’est le cas dans la théorie de Le Sage.

 

Les différences les plus notables de la théorie des créatons et vortex avec la théorie de Le Sage sont les suivantes :

  • les entités ultimes sont considérées comme étant « au-delà de la matière », c’est-à-dire ne possédant pas de masse et n’étant pas soumises au principe de la Relativité. Ces entités ne sont donc pas limitées par la vitesse de la lumière, mais possèdent au contraire des vitesses bien supérieures à celle de la lumière ;

  • les entités ultimes (appelées créatons) forment des regroupements appelés vortex qui sont à la base de la formation de la lumière (photons) et de la matière (particules matérielles). Elles sont donc la source de toute la création ;

  • les interactions entre les entités ultimes et la matière sont donc de façon très intime des interactions entre des entités de même nature (les créatons) et non pas de deux natures différentes comme dans la théorie de Le Sage ;

  • la matière est constituée uniquement d’ondes qui se propagent dans un milieu (appelé OMNIUM) qui est constitué de créatons. La matière ne se meut donc pas suite à des chocs avec les corpuscules de Le Sage mais par propagation dans leur milieu de propagation.

 

Ainsi, la Terre serait constituée d’un nombre presque infini d’ondelettes et se déplacerait dans l’Espace comme un nombre gigantesque de vagues se déplaçant sur l’Océan.

 

Enfin, je me permets de citer Henri Poincaré qui formule cette remarque au sujet de la théorie de Le Sage : « Il est difficile d’imaginer une loi de choc compatible avec le Principe de la Relativité. »

 

Grâce à son modèle de file de vortex-lumière et son modèle de file de vortex-matière, la théorie des créatons et des vortex me paraît être parfaitement compatible avec la Relativité restreinte d’Einstein.

 

Remarque : le texte intégral d’Henri Poincaré sur la théorie de Le Sage dans Science et Méthode se trouve à l’annexe 3.

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8.1 Présentation succincte du principe de la théorie de Le Sage

 

Pour présenter très succinctement la théorie de Le Sage, je reprends les propos d’Henri Poincaré dans son ouvrage Science et Méthode :

 

« Il convient de rapprocher ces considérations d’une théorie proposée depuis longtemps pour expliquer la gravitation universelle. Supposons que, dans les espaces interplanétaires, circulent dans tous les sens, avec de très grandes vitesses, des corpuscules très ténus. Un corps isolé dans l’espace ne sera pas affecté, en apparence, par les chocs de ces corpuscules, puisque ces chocs se répartissent également dans toutes les directions. Mais, si deux corps A et B sont en présence, le corps B jouera le rôle d’écran et interceptera une partie des corpuscules qui, sans lui, auraient frappé A. Alors, les chocs reçus par A dans la direction opposée à celle de B n’auront plus de contrepartie, ou ne seront plus qu’imparfaitement compensés, et ils pousseront A vers B. Telle est la théorie de Le Sage. »

 

8.1.1 Corps massif plongé dans le Champ de Créatons

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Un corps SEUL plongé dans le Champ de Créatons ne semble pas impacté par lui.

En effet, les créatons arrivant sur le corps proviennent de toutes les directions possibles et donc la résultante totale de leur action est nulle.

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8.1.2 Deux corps massifs plongés dans le Champ de Créatons

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Nous supposons que deux corps massifs C1 et C2 sont plongés dans le Champ de Créatons.

Dans ce cas, la situation pour le corps C1 n’est plus symétrique.

La présence du corps C2 fait office d’écran. Un certain nombre de créatons vont interagir avec les atomes du corps C2.

Il va donc y avoir un déficit de créatons arrivant sur le corps C1 provenant de la direction de C2.

Ce déficit de créatons va déséquilibrer la résultante totale des créatons arrivant sur C1.

La résultante totale va donc être équivalente à une force poussant le corps C1 vers le corps C2.

Par ce principe, il est facile de comprendre que les corps C1 et C2 ont des rôles parfaitement symétriques :

  • le corps C2 peut être considéré comme le corps attirant et C1 le corps attiré

  • le corps C1 peut être considéré comme le corps attirant et C2 le corps attiré.

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8.1.3 Influence de la distance entre les deux corps sur la résultante totale

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Lorsque les deux corps sont proches l’un de l’autre, le corps C2 va constituer un écran plus important vis-à-vis de C1 et son influence sur C1 sera donc plus forte.

 

Inversement, si les deux corps sont très éloignés, le corps C2 va constituer un écran plus petit vis-à-vis de C1 et son influence sur C1 sera donc plus faible.

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8.2 Illustres scientifiques ayant étudié la théorie de Le Sage

 

La théorie de Fatio de Duillier / Le Sage a été étudiée par de très nombreuses personnalités prestigieuses.

La plupart d’entre elles ont été très enthousiastes en prenant connaissance de cette nouvelle théorie.

Après réflexion, un certain nombre d’entre elles sont revenues de leur premier élan positif pour critiquer la théorie voire la discréditer complètement.

D’autres sont restés fidèles à cette théorie en soulignant cependant que la théorie devait être améliorée pour répondre de façon satisfaisante aux points durs soulevés par elle.

 

Ci-dessous se trouve une liste non exhaustive des prestigieuses personnalités qui ont étudié de façon plus ou moins approfondie la théorie :

 

  • Nicolas Fatio de Duillier (1690)

  • Georges-Louis Le Sage (1748)

  • Isaac Newton (1692)

  • Christiaan Huygens (1690)

  • Gottfried Leibniz

  • Jakob Bernoulli / Daniel Bernoulli (1738)

  • Gabriel Cramer (1731) / Franz Albert Redeker (1736)

  • Leonhard Euler

  • Roger Joseph Boscovich

  • Georg Christoph Lichtenberg (Descartes) (1790-1796)

  • Immanuel Kant

  • Pierre-Simon Laplace

  • P. Leray

  • Sir William Thomson (Lord Kelvin) (1873)

  • Peter Guthrie Tait

  • Samuel Tolver Preston

  • Paul Drude / Carl Gottfried Neumann / Hugo von Seeliger

  • James Clerk Maxwell (1875)

  • Caspar Isenkrahe (1879-1915)

  • A. Rysanek (1887)

  • Paul du Bois-Reymond (1888)

  • E. Keller (1863)

  • L. de Boisbaudran (1869)

  • Hendrik Lorentz (1900)

  • David Hilbert (1913)

  • J.J. Thomson (1904)

  • Thomas Tommasina (1903-1928)

  • George Darwin (1905)

  • Henri Poincaré (1908)

  • Richard Phillips Feynman

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8.3 Points durs de la théorie

 

Les principaux points durs de la théorie de Fatio de Duillier / Le Sage sont les suivants :

 

  • la force gravitationnelle est proportionnelle à la masse des corps en présence et non à leur surface ;

  • les corpuscules vont créer une force de freinage (« drag effect ») qui n’est pas observée : si la Terre était freinée sur son orbite, elle finirait par « tomber » sur le Soleil ;

  • l’impact des corpuscules sur les atomes de la Terre créerait une élévation de température gigantesque ;

  • la Relativité restreinte établit la vitesse de la lumière comme vitesse limite infranchissable.

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8.3.1 Proportionnalité de la force gravitationnelle à la masse et non à la surface

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8.3.1.1 Exposé succinct

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Dans la présentation succincte du principe de la théorie de Le Sage, il est écrit : « si deux corps A et B sont en présence, le corps B jouera le rôle d’écran et interceptera une partie des corpuscules qui, sans lui, auraient frappé A. »

Avec ce raisonnement, il est possible d’en déduire que la force gravitationnelle est proportionnelle à la surface des corps en présence et non à leur masse.

Ainsi, si l’on pouvait remplacer le Soleil par une énorme boule de mousse de même volume, elle devrait créer la même force sur la Terre que celle générée par le Soleil ce qui n’est évidemment pas le cas.

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8.3.1.2 Réponse d’Henri Poincaré dans Science et Méthode

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La réponse d’Henri Poincaré dans Science et Méthode est la suivante :

 

« Observons que l’attraction passe à travers les corps ;

il faut donc nous représenter la Terre, par exemple, non pas comme un écran plein, mais comme formée d’un très grand nombre de molécules sphériques très petites, qui jouent individuellement le rôle de petits écrans, mais entre lesquelles les corpuscules de Le Sage peuvent circuler librement.

Ainsi, non seulement la Terre n’est pas un écran plein, mais ce n’est pas même une passoire, puisque les vides y tiennent beaucoup plus de place que les pleins.

Pour nous en rendre compte, rappelons que Laplace a démontré que l’attraction, en traversant la Terre, est affaiblie tout au plus d’un dix-millionième, et sa démonstration ne laisse rien à désirer : si, en effet, l’attraction était absorbée par les corps qu’elle traverse, elle ne serait plus proportionnelle aux masses ; elle serait relativement plus faible pour les gros corps que pour les petits, puisqu’elle aurait une plus grande épaisseur à traverser. L’attraction du Soleil sur la Terre serait donc relativement plus faible, que celle du Soleil sur la Lune, et il en résulterait, dans le mouvement de la Lune, une inégalité très sensible.

Nous devons donc conclure, si nous adoptons la théorie de Le Sage, que la surface totale des molécules sphériques qui composent la Terre est tout au plus la dix-millionième partie de la surface totale de la Terre. »

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8.3.1.3 Confirmation par la science moderne

​

La science moderne confirme effectivement que la matière est faite principalement de vide :

  • l’ordre de grandeur de la distance moyenne entre atomes (et noyaux) est de 1 Angström. La surface moyenne interatomique est donc S = 10-20 m2 ;

  • l’ordre de grandeur du rayon d’un noyau est de 1 fm. La surface de l’écran formé par un noyau est donc s = .10-30 m2 ;

  • le rapport entre les deux surfaces est s/S = .10-10 ce qui est bien inférieur à dix-millionième.

 

Pour les corpuscules de Le Sage, la matière est « presque » du vide. L’attraction qui résulte de l’effet des corpuscules est bien proportionnelle à la masse et non à la surface des corps.

 

Nous verrons des démonstrations plus rigoureuses dans cet ouvrage montrant que la force gravitationnelle est bien proportionnelle à la masse des corps en présence.

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8.3.2 Effet de freinage (« drag effect ») des corpuscules sur les corps en mouvement

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8.3.2.1 Exposé du point dur

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Encore une fois, je reprends les propos d’Henri Poincaré dans Science et Méthode :

 

  • il faut tenir compte de la résistance éprouvée par un corps qui se meut dans un pareil milieu (formé par les corpuscules); il ne peut se mouvoir, en effet, sans aller au-devant de certains chocs, en fuyant, au contraire, devant ceux qui viennent dans la direction opposée, de sorte que la compensation réalisée à l’état de repos ne peut plus subsister ;

 

  • or, on sait que les corps célestes se meuvent comme s’ils n’éprouvaient » aucune résistance.

​

8.3.2.2 Richard Feynman : Six easy pieces

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Richard Feynman a également levé ce point dur et ses arguments sont les suivants :

 

  • The only trouble with this scheme is that … If the Earth is moving, more particles will hit it from in front than from behind. (If you are running in the rain, more rain hits you in the front of the face than in the back of the head, because you are running into the rain.)

 

  • So, if the Earth is moving it is running into the particles coming towards it and away from the ones that are chasing it from behind. So more particles will hit it from the front than from the back, and there will be a force opposing any motion. This force would slow the Earth up in its orbit… So that is the end of that theory.

 

Le texte complet de Richard Feynman se trouve dans Six easy pieces :

« Many mechanisms for gravitation have been suggested. It is interesting to consider one of these, which many people have thought of from time to time. At first, one is quite excited and happy when he “discovers” it, but he soon finds that it is not correct. It was first discovered about 1750. Suppose there were many particles moving in space at a very high speed in all directions and being only slightly absorbed in going through matter. When they are absorbed, they give an impulse to the earth. However, since there are as many going one way as another, the impulses all balance. But when the sun is nearby, the particles coming toward the earth through the sun are partially absorbed, so fewer of them are coming from the sun than are coming from the other side. Therefore, the earth feels a net impulse toward the sun and it does not take one long to see that it is inversely as the square of the distance – because of the variation of the solid angle that the sun subtends as we vary the distance. What is wrong with that machinery? It involves some new consequences which are not true. This particular idea has the following trouble : the earth, in moving around the sun, would impinge on more particles which are coming from its forward side than from its hind side (when you run in the rain, the rain in your face is stronger than that on the back of your head!). Therefore there would be more impulse given the earth from the front, and the earth would feel a resistance to motion and would be slowing up in its orbit. One can calculate how long it would take for the earth to stop as a result of this resistance, and it would not take long enough for the earth to still be in its orbit, so this mechanism does not work. No machinery has ever been invented that “explains” gravity without also predicting some other phenomenon that does not exist. »

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8.3.2.3 Solution donnée par Henri Poincaré dans Science et Méthode

​

La solution à ce point dur est donnée par Henri Poincaré dans Science et Méthode :

 

« Mais, il faut tenir compte de la résistance éprouvée par un corps qui se meut dans un pareil milieu ; il ne peut se mouvoir, en effet, sans aller au-devant de certains chocs, en fuyant, au contraire, devant ceux qui viennent dans la direction opposée, de sorte que la compensation réalisée à l’état de repos ne peut plus subsister. La résistance calculée est proportionnelle à S (surface totale des molécules sphériques qui composent la Terre), à r (densité du milieu formé par les corpuscules) et à v (vitesse des corpuscules) ; or, on sait que les corps célestes se meuvent comme s’ils n’éprouvaient aucune résistance, et la précision des observations nous permet de fixer une limite à la résistance du milieu.

Cette résistance variant comme Srv, tandis que l’attraction varie comme , nous voyons que le rapport de la résistance au carré de l’attraction est en raison inverse du produit Sv.

Nous avons donc une limite inférieure du produit Sv. Nous avions déjà une limite supérieure de S (par l’absorption de l’attraction par les corps qu’elle traverse) ; nous avons donc une limite inférieure de la vitesse v, qui doit être au moins égale à 24.1017 fois celle de la lumière. »

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8.3.2.4 Raisonnement supplémentaire

​

Henri Poincaré base son raisonnement sur la densité du milieu formé par les corpuscules de Le Sage.

 

Je vais baser mon argumentation sur la différence de vitesse entre les corps matériels (dont la vitesse limite est celle de la lumière) et la vitesse des créatons.

 

La vitesse des créatons est bien supérieure à celle de la lumière.

Henri Poincaré a établi sa limite inférieure à VCmin = 24.1017 .c = 7,2.1026 m/s.

Si l’on prend le cas extrême où la Terre aurait une vitesse proche de la vitesse de la lumière, la valeur minimum du rapport entre la vitesse des créatons et celle de la Terre serait rapportmin = 24.1017.

 

Imaginons l’expérience de pensée qui constituerait à ralentir considérablement toutes les entités physiques existantes du même facteur que l’on prendrait égale au rapport minimum calculé précédemment.

La vitesse de la Terre deviendrait alors VTerre = c / rapportmin = 1,25.10-10 m/s = 11 µm par jour.

La vitesse des créatons serait alors de c = 3.108 m/s.

Il devient alors évident que la vitesse de la Terre ne donnera lieu à aucune différence détectable entre l’impact des corpuscules venant à sa rencontre par rapport à ceux venant par-derrière même en cumulant les effets de freinage sur des échelles de temps comparable à celle de l’existence de l’Univers depuis le big-bang.

Pour un créaton, la Terre est quasi immobile ! Ces propos sont d’autant plus vrais que la vitesse des créatons proposée par la présente théorie est Vc = 1,7.1070 m/s (voir chapitre 30).

 

Cette différence gigantesque entre la vitesse des créatons et celle de la lumière est fondamentale :

  • elle explique que les planètes ne subissent aucun effet de freinage même sur des échelles de temps de l’ordre de l’âge de l’Univers ;

  • elle explique que l’inertie des corps est identique qu’elle que soit leur vitesse ;

  • il est probable que la Nature ait établi la vitesse de la lumière comme vitesse limite infranchissable pour les corps matériels afin de conserver cet écart gigantesque entre la vitesse des corps et celle des créatons et que les lois de l’inertie et de la gravitation soient ressenties de façon quasi identique par tous les corps quelle que soit leur vitesse inférieure à celle de la lumière.

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8.3.3 Transfert d’énergie : élévation de la température

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8.3.3.1 Henri Poincaré : Science et Méthode

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C’est encore Henri Poincaré qui lève ce point dur qui correspond certainement à la véritable difficulté de la théorie de Le Sage :

 

  • il faut que le choc fasse perdre de l’énergie aux corpuscules, et cette énergie devrait se retrouver sous forme de chaleur ;

  • la chaleur produite sera proportionnelle à S, à la densité r, et au cube de la vitesse v ;

  • Henri Poincaré en déduit que la quantité de chaleur produite suffirait pour élever la température de la Terre de 10^26 degrés par seconde. La Terre recevrait dans un temps donné 1020 fois plus de chaleur que le Soleil n’en émet dans le même temps.

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8.3.3.2 Arguments de la théorie des créatons et des vortex

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Les arguments de la théorie des créatons et des vortex ont déjà été partiellement évoqués en introduction de ce chapitre. Ce sont les différences entre cette nouvelle théorie et celle de Le Sage qui permettent de lever ce point dur soulevé par Henri Poincaré.

 

Les concepts nouveaux de la théorie des créatons et des vortex sont les suivants :

  • loi fondamentale : conservation de l’énergie d’un créaton : l’énergie totale d’un créaton demeure constante ;

  • il faut voir dans cette loi fondamentale de la théorie des créatons et des vortex la raison profonde de la conservation de l’énergie qui est une loi universelle en physique ;

  • l’énergie totale d’un créaton est la somme de son énergie cinétique de translation et de son énergie cinétique de rotation ;

  • un créaton qui a interagi avec la matière (un noyau d’atome) devient un créaton-spin avec une augmentation de son énergie cinétique de rotation et une diminution de son énergie cinétique de translation ;

  • la matière elle-même est constituée de créatons sous forme de vortex ;

  • les créatons ne poussent pas un corps solide « un peu plus loin » par des chocs, les créatons régénèrent, renouvellent l’objet solide « un peu plus loin ». Tout comme une vague n’est pas poussée par des chocs de molécules d’eau, elle est recréée « un peu plus loin » par de nouvelles molécules d’eau ;

  • les interactions entre les entités ultimes et la matière sont donc de façon très intime des interactions entre des entités de même nature (les créatons) et non pas de deux natures différentes comme dans la théorie de Le Sage ;

  • la matière est constituée uniquement d’ondes qui se propagent dans un milieu (appelé OMNIUM) qui est constitué de créatons. La matière ne se meut donc pas suite à des chocs avec les corpuscules de Le Sage mais par propagation dans leur milieu de propagation.

 

Ainsi, la Terre serait constituée d’un nombre presque infini d’ondelettes et se déplacerait dans l’Espace comme un nombre gigantesque de vagues se déplaçant sur l’Océan.

 

L’océan Pacifique doit être le siège de milliards de vagues et ondelettes qui se meuvent en tous sens et pourtant, il n’est pas embrasé.

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8.3.4 La Relativité restreinte établit la vitesse de la lumière comme vitesse limite infranchissable

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8.3.4.1 Relativité restreinte : la vitesse de la lumière est une vitesse limite infranchissable

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Dans le cadre de la Relativité restreinte d’Einstein, la vitesse de la lumière est une vitesse limite infranchissable autant pour la matière (particules matérielles) que pour l’information.

 

Cela semble être un point dur rédhibitoire pour la théorie de Le Sage qui postule l’existence de corpuscules se déplaçant à des vitesses bien supérieures à celle de la lumière.

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8.3.4.2 Arguments de la théorie des créatons et des vortex

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Les arguments de la théorie des créatons et des vortex sont les suivants :

  • les créatons sont des « entités au-delà de la matière ». Ils ne sont pas soumis aux mêmes lois physiques que les particules (photons, électrons, nucléons…) ;

  • la matière commence à exister à partir du VORTEX qui est la brique de base de la matière ;

  • le milieu que constituent les créatons est le niveau sous-jacent évoqué par Einstein et qui permet une description plus détaillée du monde physique dont la mécanique quantique ne donne qu’une description statistique ;

  • le milieu constitué par les créatons est également l’équivalent de l’Espace-temps de la Relativité d’Einstein. Le même niveau sous-jacent en lequel croyait Einstein pour expliquer les phénomènes de la mécanique quantique est également nécessaire pour donner une description plus détaillée de l’Espace-temps de la Relativité.

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8.4 Conclusion

 

La théorie de Le Sage n’est pas à conserver telle quelle car elle ne tient pas face à certains points durs soulevés.

En revanche, la théorie des créatons et des vortex, grâce à de nombreux concepts, entités et « mécanismes » nouveaux qui n’existaient pas dans la théorie de Le Sage, permet de lever tous les points durs soulevés par plusieurs scientifiques prestigieux.

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